Chères amies, chers amis,
Nous vous souhaitons à toutes et à tous une année heureuse. D'abord, parce que c'est sincère. Ensuite (mais ensuite seulement), parce que c'est du marketing. Parce que le nouveau roman de Joachim Séné L'homme heureux qui, heureux, lui, c'est sûr, l'est (autrement ce serait de la publicité mensongère), vient de paraître. Et qu'il compte beaucoup dans nos cœurs. Voyez ça comme un cadeau qu'on se ferait entre nous. Mais un cadeau que vous vous offririez vous (voire que vous offririez à d'autres autour de vous ?), afin d'entrer de plain-pied dans le monde déformé de demain. C'est déjà, d'une certaine façon, notre présent d'aujourd'hui.
Soyez prêts, donc. Prêts à suivre la course des flux d'information soutenant tous les réseaux du monde, à commencer par le nôtre. Prêts à jaillir de câble en câble et à oser les dynamiques quantiques. Prêts à faire acte de résistance contre toutes les dominations (numériques mais pas que, masculines mais pas que, toxiques le plus souvent) des puissants. Vous êtes, à n'en pas douter, prêts pour ça. Comme nous tous. N'avons-nous pas mis les pieds dans une nouvelle décennie ? Il est donc temps.
Et le fait est que, grâce à vous, l'année sera belle. Rien que ce premier semestre, nous vous donnons rendez-vous avec...
- la mort dans l'art contemporain, et inversement (Le Faune Barbe-Bleue, d'Elena Jonckeere),
- nos vies éparpillées entre le sous-sol et la surface (La ville soûle, de Christophe Grossi, à paraître en même temps qu'une réédition de son Va-t'en, va-t'en, c'est mieux pour tout le monde),
- l'industrie du camembert comme entrée lactée dans l'âge adulte (Des étés Camembert, de Daniel Bourrion, illustré par Roxane Lecomte),
- l'épopée poétique et vidéo-ludique de tout un pan de la Méditerranée (Le Journal du Brise-lames, de Juliette Mézenc, jeu-vidéoïsé par Stéphane Gantelet),
- la réincarnation des espaces élastiques où lire ou écrire (Des oloés, d'Anne Savelli)
- les Odes retraduits par Danielle Carlès (le deuxième tome des Œuvres complètes d'Horace),
- Montaigne et son voyage en Italie sur les traces de Lou Sarabadzic - ou le contraire (Notre vie n'est que mouvement, de Lou Sarabadzic donc),
- la France métamorphosée (en hérisson, en loup, en rond-point) par la poésie (Doucement (!), de Katia Bouchoueva),
- Argall, Soroé et la sorcère Yerra, entourée de ses prêtres (Les Atlantes, de Charles Lomon et Pierre-Barthélemy Gheusi).
Grâce aux autrices, aux auteurs et aux livres qui vous attendent, nous tâcherons de prendre aussi bien soin de vous que vous prenez soin de nous. C'est dans nos vœux.
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