Lettre d'info de février 2021 10 février 2021 – Publié dans : La lettre d'info

 

Avec Sébastien Ménard et Romain Fustier...

Jusqu'à la terre (et au-delà)

Chères toutes & tous,

On ne va pas se mentir, on ne sait pas toujours où on va. De quoi demain sera fait, où roule la pierre n'amassant pas les foules et à qui profite (ni où vogue) la galère du livre. Par exemple, en théorie ce sera bientôt le retour des rencontres et des salons, mais on est bien incapable de vous dire si ces évènements auront bien lieu et sous quelle forme. Il en va de même pour tout le reste. Ce que l'on sait en revanche, c'est que la terre est toujours là : et pourtant elle tourne. Et nous sur elle qui ne bougeons pas, ou si peu. Mais (quelle lueur d'espoir dans ce mais) il est possible néanmoins de tenter quelque chose. Quelque chose que l'on rend à la terre, pour commencer. Ce n'est pas une image, c'est le titre du livre de Sébastien Ménard. Et sans doute qu'il n'est rien de plus adapté à la situation, quand on est confronté à un futur incertain, que de cultiver son propre présent, qu'il s'agisse là de graines à faire pousser pour nous nourrir, de zen à atteindre (tout en ne l'atteignant pas) pour nous nourrir, ou d'écriture(s) à faire lever en nous (pour nous nourrir encore). Tout est là, à portée de main, dans l'écriture quotidienne, journalière, comme dans le poème-poème, comme dans la narration poétique des dits et des chemins. Quelque chose que l'on rend à la terre est paru aujourd'hui. Il vous appartient donc. À vous à présent de le faire et-pourtant-tourner.

Voilà pour celles et ceux qui peuvent rester en place. D'autres non et le moins qu'on puisse dire c'est qu'on les comprend. Voyager donc, où peu importe, mais quelque part. Le quelque part vous est donc offert (façon de parler non contractuelle) après le quelque chose, ce qui est somme toute logique. Être logique dans un monde illogique, c'est peut-être notre dernier rempart contre la morosité, qui sait, alors soyons ça, ne serait-ce que le temps d'une phrase. Reste à débattre du degré de proximité. Le plus loin possible ? Non. Très loin ? Presque. Jusqu'à très loin. Comme le livre de Romain Fustier, qui paraîtra en fin de mois, et qui vous propose de partir en (road) trip à dos de polaroïd, le long de petits carrés de poésie laissant irriguer à chaque ligne les énergies de la douceur et du désir dont nous avons toutes, tous, besoin aujourd'hui pour aller, sinon où que ce soit, du moins mieux, voire bien si nous sommes optimistes. Et nous le sommes. Et vous aussi quand vous aurez fait de ces livres vos guides en mouvement dans ce monde à l'arrêt.

Comme on dit de nos jours, portez-vous bien,

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Les coulisses de la maison d'édition



Revue de presse

La comédie urbaine

Sous ses aspects rieurs et sautillants, La comédie urbaine est constamment captivant.

La Viduité

Jubilatoire, subtil, « La comédie urbaine » est d'utilité publique, le remède anti-déprime. L'antidote à la morosité, le gris effacé du tableau.

Evelyne Leraut, Babelio

Ils sont drôles, ces trois personnages, qui renouvellent l’éternel « À nous deux la vie » dans un environnement où les héroïnes féminines ne s’en laissent plus conter. Le romantisme à l’aune de la modernité !

Les Notes

La Comédie Urbaine offre un billet vers la légèreté et le sourire, une sortie de la zone mélancolique et nous rappelle comme la vie est douce quand tout va bien.

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J'ai été Robert Smith

On aime, vraiment, que les tentatives de Daniel Bourrion continuent à proposer une autre façon d’être au monde, à l’écrire pour le rendre plus vivable, peut-être, habitable qui sait.

La Viduité

Demain, l'écologie !

ArchéoSF et Publie.net sortent en ce début d'année un recueil de textes imprégnés de désastres écologiques, d'épuisement des ressources naturelles, de fin du monde. Ecrits entre 1810 à 1920, et pour certains réédités pour la première fois, ils font partie des racines de l'écofiction. Passionnant de voir à quand remontent nos peurs et comment elles se sont forgées.

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Qui aurait cru que les perspectives d’une planète polluée, étouffante, dénaturée, occupaient déjà les esprits littéraires du 19ème siècle ?

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Ce livre fait tellement de bien.

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Tout ce qui se joue dans l’interstice prolifique entre lire et écrire. Un texte passionnant et essentiel.

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Philippe Aigrain réinvente, en toute poésie, une redoutable fonction politique de l’étonnement

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Le livre qui nous a inspiré, vous emporte dans le sillage de ses œuvres sous forme d'enquête intime

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