C'est la Flandre, la Hollande secrète, son vieux passé espagnol, ses masques et ses rapières. Et puis de grandes ombres : celles de Rubens, de Rembrandt ou de Franz Hals. Et c'est lui qui surgit dans le tréfonds de l'histoire, le peintre depuis longtemps disparu. La peinture et la mort. La morte devant laquelle on vous amène pour la peindre. Les condamnées qu'il vous faut peindre avant le bourreau. Ou celle que vous aimez et dont vous reconstituez l'image. Ou bien le contraire : l'apprenti enfermé dans une cave avec ses toiles et ses couleurs et qui découvrira ainsi sa propre folie.
On en oublierait les bonnes histoires d'amour qui seules rendent possible la transgression fantastique ? Non. L'exercice de virtuosité que nous propose Roger de Beauvoir est comme une vengeance à sa vie d'écrivain au kilomètre, et qui pourtant ne détrônera pas son ami Dumas.
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