« Comme chaque soir, avant de partir, de quitter la classe vide, avais fait un rapide tour de la salle pour m’assurer que tout était en ordre ou du moins que le désordre était raisonnable... »
Nous voilà immergés dans le quotidien, voix, geste, parole, d’un instituteur d’école primaire, dans un village de l’ouest, sous ciels d’estuaire. Pas la première fois qu’un récit s’y ancre pour laboratoire de l’imaginaire, des rêves, magnifique poste d’observation.
Et point crucial de la transmission, des frictions sociales. Et puis il suffit d’une phrase, trouvée sur la table d’une des petites élèves, un coeur découpé dans le cahier de textes, "je t’aime maman passe que tu et la plus belle" – c’est ici, dans la classe même, dans cette heure qui suit le départ des élèves, que l’instituteur reçoit les parents d’élèves.
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