Qui de nous, arrivant en avion au-dessus de Marseille où habite Jean-François Paillard, n’a pas été surpris du damier bleu de ces mini-piscines individuelles (et les marchands qui les exposent comme des cercueils à la verticale aux abords des villes), comme si la piscine était un attribut essentiel, bien plus que la bibliothèque désormais, de la condition bourgeoise en société de loisir.
Attribut social, mais dans sa fonction symbolique un rêve de transgression que Nathalie Quintane avait exploré en son temps (avec piscine aussi) dans son Saint-Tropez. Alors, à se lancer dans la description des plus belles piscines du monde, c’est un trait direct de la banlieue de Marseille à la critique de la mode, avec cinéma et couturiers, rêve américain et logique du corps.
De Jean-François Paillard (qui livre le texte avec cinq images de l'auteur), non, vraiment on n’en attendait pas moins. À vous le plaisir.
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