La chambre du crime I Eugène Chavette

Tache de sang, domestique louche, affaires de cœurs et de finances, et évidemment disparition de l'héroïne... La phrase est nerveuse. Les questions de mariage se croisent aux coups de bourse. Et le moindre n'est pas que l'enquête soit menée par une lorette (et fière de l'être, et la langue qui va avec l'emploi). Pas un personnage ici qui ne soit aussi un jongleur de langue. Un grand thriller fin XIX^e : creuset de tout une branche de la littérature. Et ça déménage. On dirait parfois le casting de l'Éducation sentimentale de Flaubert, qui se mettrait à jouer dans un roman policier pour rire. On retrouve les mêmes personnages, ou presque, et des lieux bien ressemblants – avec descente en règle des mœurs de la bonne bourgeoisie.