Merci à Thomas Terraqué pour sa chronique des Présents sur son site, L'Arsenal.
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On dit que certains auteurs écrivent parfois leur roman par opposition au précédent. Ici, la quatrième de couverture précise que le nouveau roman d’Antonin Crenn sera une enquête, mais qu’elle ne sera pas rigoureuse. Allons donc ! Par contraste, l’Épaisseur du trait, son précédent roman, était tout entier construit selon une structure rigide et symétrique, proposant un grand mouvement rectiligne, de Paris vers l’extérieur, puis retour. Au contraire, Les Présents surprend par sa construction en spirale, peut-être en nuées. Ou encore, voilà : Les Présents, ce serait un roman gazeux, sans forme — soit, après tout, l’essence même du genre. On ne l’attendait pas là.
Ça commence par un de ces doutes que nous connaissons tous : « mais comment il s’appelle, déjà, celui-là ? ». Théo croise par hasard un camarade qu’il a côtoyé plusieurs fois dans sa vie, par intermittence, mais sans jamais s’en être fait un ami. Cette fois, il s’accroche, mais n’ose pas lui avouer qu’il ne se rappelle plus son prénom. Rapidement, ils deviennent inséparables.
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