[REVUE DE PRESSE] Notre désir de tendresse est infini : un texte pensé comme un album (par Lau_se_livre) 18 avril 2019 – Publié dans : La revue de presse – Mots-clés : ,

Chronique découverte avec beaucoup de plaisir sur Instagram chez @lau_se_livre, merci beaucoup !

L'appel d'un livre, vous connaissez ?

J'ai acheté celui-là le 20 septembre 2018, dans une petite librairie parisienne dont j'ai oublié le nom mais où j'étais pour entendre parler du premier roman de Marie-Fleur Albecker. Flânerie livresque oblige, je cherche et je trouve. Je feuillette celui-là, il brasse quelque chose de familier et je le referme aussitôt avec cette sensation qu'il me fera du bien. Je l'achète et je rentre. Il n'a pas quitté son étagère depuis. Et puis... Le soleil a refait son apparition (apocalypse climatique en perspective) et Notre désir de tendresse est infini s'est rappelé à moi. Oh, il n'avait pas vraiment quitté mon esprit mais j'attendais. Car c'est un récit de voyage et que j'éprouvais cette envie, ce besoin de le lire en mobilité.

Et voilà, je l'ai lu la semaine dernière dans ce train pour la maison et j'en relis des passages aujourd'hui dans cet autre train pour Paris.
Et c'est bon, et c'est beau, et c'est ce qu'il me fallait.
Récit de voyage donc, d'errances, de rencontres avec l'autre, avec soi. Hypnotique, captivant, lancinant. Difficile de résister à l'appel, à cette liberté qui résonne entre les pages.

Moi qui ne suis pas friande de poésie contemporaine, j'ai été séduite dès les premières phrases. Sans doute à cause du parallèle fait avec la musique. Elle a des beaux et grands airs de FAUVE cette écriture.
Un texte pensé comme un album, 14 chapitres comme autant de morceaux, de fragments d'une aventure physique, géographique, et humaine.
Car c'est bien ce qu'il y a au centre, l'Humain, l'amitié, la tendresse oui, le partage. C'est une façon étonnamment belle et douce de raconter un voyage.

Grand coup de coeur donc, qui a eu le mérite de réchauffer le mien et de l'emplir de cette aspiration que je laisse en sommeil.
Prendre la route, la tracer, au gré des envies, au gré des amis. Que ce serait beau.

Je vais le garder près de moi ce livre. Le relire, le murmurer, le dire. Parce que ce serait dommage qu'il n'appartienne qu'à la nuit.

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