[NOUVEAUTÉS] mondeling & Le passé à vapeur 25 novembre 2015 – Publié dans : Notre actualité – Mots-clés : archéosf, collection horizons, Guillaume Vissac, Junku Nishimura, louise imagine, philippe éthuin
Grosse actualité aujourd'hui avec la sortie de deux nouveautés simultanées en numérique et en papier. Au programme : des portraits photos noir et blanc de nos mondes intérieurs et une anthologie de textes proto-steampunk, dernier joyau de la collection ArchéoSF. Pour l'occasion, et pour marquer notre présence aux Rencontres de l'imaginaire de Sèvres du 28 novembre prochain, deux autres titres made in ArchéoSF sont également disponibles en papier dès aujourd'hui. Le passé, le présent, le futur à portée de nos mots !
mondeling, de Guillaume Vissac et Junku Nishimura
Fruit du travail du photographe Junku Nishimura et de l’écrivain Guillaume Vissac, Mondeling nous immerge dans un univers nocturne, à la fois fascinant, inquiétant, désespérément sombre, et follement humain.
Les deux auteurs, dans ce dialogue où mots et images s’entrechoquent, nous invitent à pousser la porte d’un petit bar obscur à l’atmosphère confinée. Pousser la porte de cet établissement quelconque, un peu miteux et à peine accueillant mais chargé de sueur et de chaleur humaine, perdu dans les bas fonds de la ville, et s’y installer le pas traînant, à côté d’autres que l’on ne connaît pas, que l’on ne reverra plus, silhouettes incertaines et monologuantes. Pousser la porte de cet établissement MONDE, comme l’on pose lourdement ses fesses sur le bord d’un tabouret, les coudes sur le comptoir, la tête entre les paumes. Pousser la porte et s’installer derrière un verre, derrière la fumée de cigarette, pousser la porte une fois la nuit tombée, une fois la fatigue pressante de la journée bien instillée dans nos crânes sur nos épaules. Pousser la porte et écouter les grands éclats de rire et les détresses sourdes, les déclamations tonitruantes et les murmures délirants.
Pousser la porte donc et goûter à ces âmes noires et pures, à ces âmes folles et mouvantes, comme l’on trempe ses lèvres dans un alcool fort.
Parce que la nuit colle à nos peaux et à nos âmes.
Parce les mots se diluent et flambent dans l’alcool.
Parce que nous sommes humains.
Louise Imagine
Le passé à vapeur, anthologie proto-steampunk
Le passé à vapeur, proposé jusque-là en précommande, est désormais disponible ! Il s'agit du nouveau livre de la collection ArchéoSF savamment dirigée par Philippe Éthuin. Au programme de cette anthologie, des textes dénichés en plein XIXe et début de XXe siècle et qui commencent, déjà, à tracer les contours de ce que, des décennies plus tard, nous désignerons sous le terme de steampunk. Comme de coutume, les textes sont réunis, présentés et annotés par Philippe Éthuin et, pour l'occasion, sont accompagnés d'une préface signée du spécialiste du genre en France, Étienne Barillier. Le livre est dès à présent disponible en papier et numérique directement, profitez-en !
Les textes de cette anthologie nous plongent au coeur des sources de l’imaginaire « steampunk ». Ils n’en sont pas pour autant des textes « steampunk » comme le rappelle Etienne Barillier dans sa préface.
La posture des auteurs du XIXe siècle et du début du XXe siècle est évidemment différente de ceux qui se revendiquent ou qui sont étiquetés « steampunk ». Ils imaginaient des futurs qui ne sont pas arrivés alors que le « steampunk » recrée un passé dans lequel le futur est arrivé plus tôt que dans notre réalité : le proto-steampunk lance ses « Et si ?... » vers l’avenir alors que le « steampunk » interroge le passé. Dans ces aller-retours entre passé et futur, des figures majeures se détachent comme
Edgar Allan Poe, Thomas Edison, Jules Verne ainsi que des lieux communs dont a hérité le mouvement « steampunk » : ballons, dirigeables, automates, machines gigantesques fonctionnant à la vapeur…Certains des textes rassemblés sont connus comme La Journée d’un journaliste américain signé Jules Verne ou Le Canard au ballon d’Edgar Allan Poe, d’autres sont de petites perles oubliées magnifiant la vapeur, relevant de l’edisonade humoristique, ou imaginant un monde dans lequel les automates côtoient les humains.
Tous ces textes extrapolent sur des données scientifiques et techniques de leur temps. Ils inventent un avenir dont se nourrit notre imaginaire contemporain.
— Philippe Éthuin
À l'occasion de la parution du Passé à vapeur, signalons également la sortie papier de Zigzags à travers la science et la réédition de Paris futurs dans un nouveau format. Ces trois textes seront présents sur le stand ArchéoSF des 12ème Rencontres de l'Imaginaire de Sèvres, le samedi 28 novembre, où nous vous attendons nombreux !
SE PROCURER ZIGZAGS À TRAVERS LA SCIENCE
Et puis n'oubliez pas : c'est (déjà) demain et nous avons hâte de vous y retrouver !
2 Commentaires
Ce liquide noir, beau et nu | Les décourcis de Lélio Lacaille février 09, 2016 - 11:13
[…] fait à Guillaume Vissac d’un extrait (page 10) de « Mondeling » (publié chez publie.net) et à Junku Nishimura de la photographie du […]
» Mises en scène atelier de bricolage littéraire mars 14, 2016 - 14:20
[…] lendemain soir, j’ai repris la lecture de Mondeling de Guillaume Vissac. Je l’avais interrompue après avoir lu le premier texte. J’avais trouvé […]